jeudi 13 décembre 2007

Rectification à mon dernier article

Voilà ce matin, je ne vois tu pas un magnifique article qui explique l'effet boulle de neige de la fameuse taxe sur les vidéos. "« C'est vrai, la formulation ne va pas du tout, il faut qu'on retravaille sa rédaction, soit au Sénat soit à la commission mixte paritaire », reconnait la député, avant d'admettre qu'elle n'est pas « une spécialiste de ces questions ». « Je crois que l'on pourrait au moins enlever le mot «gratuit» pour que cela vise la VOD payante. On fera peut-être d'autres ajustements, je vais suivre cela de près », indique-t-elle encore. Les Dailymotion, YouTube et consorts seraient alors à l'abri d'une telle taxe, tout comme l'internaute qui publie une vidéo personnelle sur son site. [...]

Voilà qui est plus clair. Je trouvais ça aussi un peu trop exagéré de venir imposer une taxe de la sorte pour du vidéo à contenu personnel, pour venir financer un gros producteur. " Cet amendement vise à adapter les ressources du compte d'affectation spéciale Cinéma, audiovisuel et expression radiophonique locale au développement de nouvelles formes d'exploitation des offres de vidéo à la demande, dont les modèles économiques tendent à se rapprocher de ceux de l'univers télévisuel. Ainsi, le large panel des services de vidéo à la demande témoigne d'une diversification des sources de financement, qui ne se limitent pas au seul paiement d'un prix par l'utilisateur mais investissent de plus en plus le terrain publicitaire.

Certains opérateurs proposent en effet à leurs usagers un accès gratuit aux œuvres, c'est à dire non soumis au paiement d'un prix, à condition de visionner un ou plusieurs messages publicitaires.

En outre, que l'offre soit gratuite ou payante, l'opérateur commercialise également de manière plus générale l'espace publicitaire lié à son service de vidéo à la demande indépendamment de l'accès particulier à une œuvre, par exemple sous forme de bandeau publicitaire sur les pages d'accueil.[...] "

mercredi 12 décembre 2007

La neutralité du NET ... partie 2

J'ai écris, au début décembre, un article sur la neutralité du net et le danger que les majors se mettent le nez où qu'ils ne devraient pas. Clubic a publié un article sur une taxe pour les vidéos publiés en ligne qui entre en vigueur, en France, le 1er janvier 2008. Voici l'objectif de cette taxe : "Objectif de cet amendement : financer la création audiovisuelle en taxant ceux qui diffusent des oeuvres de telle nature sur Internet, au même titre que la télévision est taxée, l'idée étant de « préserver la cohérence d'ensemble du financement du secteur audiovisuel », selon Marie-Hélène des Esgaulx, députée UMP à l'origine de ce texte.". Eh voilà c'est le début de la fin à mon avis du net gratuit, et même pour ceux qui y navigue, diffuse ou produit même du contenu. L'industrie essaie de tirer la couverture de tous les côtés, et la celle-ci est sur le point de rompre. L'industrie de la télé ou du cinéma ne sait plus comment faire face à leur dérive. Au lieu de participer au grand changement de l'industrie médiatique, ces deux acteurs se bornent à se protéger, et essayer de toutes les façons de pouvoir freiner ce mouvement.

mardi 11 décembre 2007

Nouveau site pour la SNCF

Je dois dire quand je me suis réveillé, ce matin, et que j'ai vue l'article sur fredCavazza.net .... traitant du nouveau site de la compagnie ferroviaire francaise, les deux bras mon tombés. Je croyais que j'étais entrain de rêver. La SNCF s'est fait une peau neuve. Je dois dire que c'est vraiment intéressant l'approche que la société a choisit. Le concept s’approche terriblement du web 2.0 participatif. C’est une belle fusion. L’interface est en Flash et on y présente du contenu hybride vidéo et texte. De plus, il y a une section qui permet de débattre sur certains sujets.




Ouverture des réseaux sociaux


Voilà que Linkedin emboîte le pas avec l'ouverture de sa plateforme pour les développeur. Linkedin est un réseau social pour le travail, les clients, des professionnel, bref son contexte est pour les affaires. Donc il sera possible d'y intégrer des petits modules, toujours dans un contexte d'affaires et non de plaisir. Je crois que ça va être intéressant de voir jusqu'où ça va aller et surtout qu'est-ce que ça va apporter de plus à la plateforme.

Sources : Branchez-vous!

site web de Linkedin

L'histoire d'un petit poussin qui deviendra grand

Plus tôt dans le mois je vous parlais dans mon article (internet ... la télévision de demain) de la tendance croissante de la vidéo sur demande. Eh bien, ORANGE (un distributeur de service de VOD) vient de conclure une entente avec le Studio MGM. Étonnant ??? pas du tout, je crois même que c'est le début d'une longue guerre stratégique à savoir qui va créer la meilleur aliance possible. (pour le consommateur biensur)

Je fais un lien avec mon dernier article, où j'ai publié un de mes travaux ... alors voici le résumer de la partie des distributeurs de service, je crois que ça vaut quand même la peine ... et vous allez comprendre un peu pourquoi que je ne suis pas si étonné cette fois.

La source d'information : Les nouvelles plateformes de diffusion média : Des mutations profondes pour les industries de l’audio-visuel et du multimédia (AFPTQ, Sept. 2007)

Les diffuseurs publics et privés:
Les diffuseurs ont une grande présence auprès des nouvelles plateformes depuis quelques années. Les diffuseurs choisissent souvent de diffuser simultanément sur le web et sur le téléphone cellulaire et donne accès aux contenus gratuitement. Il y a une volonté de multiplication des occasions de diffusion du contenu. Ils peuvent le faire soit en passant à l’interne ou par des partenariats avec des opérateurs de portails, de réseaux sans fil ou d’autres environnements. C’est le cas de In2TV de Warner Bros et AOL. Cette alliance permet de diffuser gratuitement différentes émissions de la Warner Bros. Même cas pour Joost qui a aussi ses partenariats à travers le monde.

C’est de plus en plus fréquent de voir un diffuseur offrir l’ensemble de sa programmation sur internet pour une période de temps déterminée. C’est le cas avec BBC iPlayer et Channel4. Ceci permet de visionner des émissions, sans frais, après la diffusion de ceux-ci à la télévision. On commence à voir la même tendance au Québec. Les diffuseurs veulent mettre la main sur la diffusion du contenu télé sur les autres plateformes de diffusions. En gros, elles veulent accaparer les droits de diffusion et garder les recettes du revenu de la publicité. Pour elle, c’est une manière de récupérer l’auditoire qu’elle perd avec internet et la multiplication de l’offre de la télé.

Ce dernier modèle peut venir aider les petits producteurs qui n’ont pas nécessairement la force de frappe qu’ont les grands distributeurs. En s’associant avec un ou deux diffuseurs, ils deviennent leurs distributeurs multi plateformes, car ceux-ci mettent à la contribution du producteur une structure d’affaire solide avec une programmation et une stratégie marketing développée et reconnue auprès du consommateur.

Les diffuseurs commencent une pratique de production de contenu, en augmentant la produisant à l’interne. De cette façon, les droits d’auteurs restent au diffuseur, car il est le producteur de contenu aussi. C’est le cas avec Québécor Média qui crée du contenu avec sa maison de production JPL Production, une filiale de TVA. TVA veut devenir le plus important créateur de contenu médiatique au Québec. Elle veut aussi le devenir sur toutes les plateformes. La tendance aux États-Unis, contrairement au Québec, est que les producteurs cèdent tous les droits à la signature aux diffuseurs.

L’achat et la production de contenu exclusivement pour les nouvelles plateformes ne sont pas répandus pour les diffuseurs télé. La CBS avait mis en oeuvre cette stratégie, il y a un peu plus d’un an environ, avec le projet « Innertube ». C’était un mélange de contenu qui était destiné et non destiné pour la télévision. En mai 2007, ce diffuseur annonce l’achat de Wallstrio, qui produit des émissions quotidiennes sur les nouvelles financières qui sont diffusées sur YouTube, Veoh, Blip.tv, iTunes, Yahoo! Podcasts, Google Finance, TheStreet.com, AOL Uncut, vSocial et Revver.

Au Québec, on retrouve quelques productions qui sont destinées exclusivement pour internet. Le site de VRAK TV est un bon exemple avec ses capsules « Une journée à la ronde ». On commence à voir une certaine tendance à vouloir produire du contenu audiovisuel qui va être exclusivement destiné au net et qui n’a aucune attache avec une licence télé. Aussi, il y a une autre tendance qui se dessine tranquillement, au large, est la production au départ destinée pour le web sous un format court. Ensuite, on peut reprendre le même produit, mais destiné à un format plus long pour la télévision. La dernière tendance est orchestré par la CBS qui se veut la diffusion du contenu sur le plus grand nombre de lieux de diffusion possible avec des partenariats tel que AOL, Microsoft, CENT Networks, Comcast, Joost, Bebo, Brightcobe, Netvibes, Sling Media et Veoh.

lundi 10 décembre 2007

Analyse d'un acteur de l'industrie médiatique

J'ai le goût de partager ce que j'ai écris dans un de mes travaux, en architecture de l'information et des réseaux, au point #2 du travail sur les acteurs de l'industrie médiatique de Martin Lessard:

La source d'information : Les nouvelles plateformes de diffusion média : Des mutations profondes pour les industries de l’audio-visuel et du multimédia (AFPTQ, Sept. 2007)

Voici l'énoncer : Puis réfléchissez sur la façon dont les contenus générés par les utilisateurs et/ou les réseaux sociaux pourraient profiter à l’un ou l’autre joueur.

et voici ma réponse :

Comme on la vue précédemment (énoncer #1 était de résumer le texte de ma source (chap.6)) , il y a beaucoup d’acteurs et parfois ceux-ci peuvent se situé dans les quatre catégories en même temps. Il y a des acteurs qui aiment plus se concentrer sur un seul élément, d’autres acteurs préfèrent intégrer plus d’une corde à leurs arcs. Ça dépend principalement de la force marketing et de diffusion qu’on dispose. Pour ma part, je trouve très intéressant le modèle que Michel Beaudet a mis en place avec son produit « Les Têtes à claques ». C’est avec cette influence que je choisis les producteurs. Cependant, je crois que c’est le producteur qui assure lui-même sa diffusion qui devient le grand gagnant de cette « guerre ». Je trouve qu’il y a beaucoup d’opportunité avec ce modèle. Je suis de ceux qui croient quand il y a moins d’intervenants, les choses sont plus simples. Le producteur peut se concentrer sur son produit directement et créer à la demande ce que l’auditoire veut.

La recette pour une production à succès:
Il faut d’abord y aller étape par étape. Le produit doit répondre à quelques règles avant de connaître son succès. Il doit être de qualité. Il a plus de chance de captiver la curiosité de son auditoire si la production possède un degré moyennement élevé de professionnalisme dans son rendu final. L’équipe, la préparation et le montage doivent être minimaux. Il faut créer une audience. D’où la nécessité d’utiliser les réseaux sociaux sur internet. Suite à la création de l’audience, il faut la garder en suscitant. Le sujet doit être authentique.

Le phénomène des réseaux sociaux:
Les réseaux sociaux deviennent un choix judicieux quand il est question de recruter un auditoire. Sur internet, ces réseaux sociaux représentent une nouvelle stratégie de marketing viral ou de « marketing de bouche à oreille ». C’est-à-dire qu’on laisse les utilisateurs, de ces réseaux, propager l’information le plus possible par eux-mêmes. Par l’entremise de la théorie du « Two step flow », certaines personnes seront influencées par des personnes influentes dans le réseau de contacts de cette personne. Il est important avec ce genre de réseau, d’être actifs. Il faut se rappeler que le web n’est plus passif, il est interactif et social. On accroît donc notre visibilité dans notre réseau et l’on a plus de chance d’attirer et surtout de garder une nouvelle personne.

Il y a un outil très intéressant qui permet justement d’augmenter l’auditoire, c’est le cas de Facebook. Sa structure permet la création de groupe de personnes qui ont en commun un même but ou les mêmes intérêts et, etc. En créant un groupe, par exemple encore sur Facebook, spécifiquement pour notre « émission » ou notre concept, alors on peut envoyer à nos amis une invitation à se joindre à ce groupe. Advenant le cas qu’il aime le concept ou l’émission, ils ont la possibilité d’inviter d’autre ami. C’est un phénomène qui peut devenir exponentiel à moyen et long terme. On peut atteindre directement le public de cette nouvelle façon.

Le pouvoir est à l’auditoire:
Les réseaux sociaux permettent une participation à la création du producteur. Celui-ci a directement l’opinion de son audience par le biais du groupe d’intérêt (Facebook), blogue ou forum de discussion. On peut donc aussi participer et alimenter une interaction directe avec notre auditoire. C’est important d’entretenir un lien étroit avec eux, on leur permet de vivre une expérience qui va plus loin que la consommation du simple produit. Le producteur a la possibilité de corriger le tir de son produit grâce au commentaire. On peut même mettre en place un concours du meilleur scénario qui sera repris ensuite par le producteur.

dimanche 9 décembre 2007

outil de création graphique en ligne


Je viens tout juste de voir l'article de Fred Cavazza sur un nouvel outil de création graphique en ligne. Voici la liste des outils que Aviary propose en ligne. Ça l'air vraiment intéressant de la manière que Aviary explique sa suite de création. Je me demande bien quelle sera la réponse de Google (probablement un achat) et d'Adobe. Ce qui est vraiment intréressant, c'est qu'on peut créer nos propres créations médiatiques et on peut les revendres avec un autre outil.

Voici a quoi ressemble un peu un des outils de création, qui ressemble étrangement à nos outils de création (point de vue interface, facile et instinctive)

vendredi 7 décembre 2007

Internet ... la télé de demain

- Eh oui vous avez bien lue, internet ... la télé de demain. Netgem, une entreprise qui fabrique des décodeurs vient d'acquérir Glowria, une service de video à la demande. Ce n'est que le début malheureusement. Doit-on s'attendre à une nouvelle bulle, un peu comme on la connu avec les TI? et si c'était le cas, va-t-elle s'écrouller sur elle-même aussi??? Je vous lance ce débat, j'ai bien hâte de voir votre position la-dessus à savoir si ce n'est pas ma fin de session à l'université qui me joue de sérieux tours.

Visionner l'article de clubic

- Voici l'autre article, toujours de clubic, Europe : Internet devant la TV pour les 16 - 24 ans . Voilà un petit article, en Europe, qui confirme la tendance : qu'on passe plus de temps devant Internet. C'est une réalité qu'on le veille ou pas. On doit ajuster le tire chez les majors soit au Québec et au États-Unis. Ces derniers, vont influencer le reste comme toujours. Il y a un seul mot : OUVERTURE!!!

jeudi 6 décembre 2007

Changement de cap pour les médias imprimés américains

Voilà! Fallait s'y attendre les journaux américains lancent le bal pour la diffusion de leur contenu sur le web. Est-ce aussi la fin des journaux imprimés traditionnels? On dirait que cette industrie vie la même chose que la télévison 1.0. Je viens de lire l'article Les éditeurs de journaux américains misent sur le Web du blogue Techno.branchez vous! et ça fait réfléchir beaucoup sur le changement de cap qui est entrain de se produire dans les médias. "Mais les responsables de l'industrie ont estimé mercredi lors d'une conférence destinée aux investisseurs qu'ils espèrent malgré tout attirer davantage de lecteurs _ et de contrats publicitaires _ sur leurs sites Internet en y augmentant l'offre au chapitre de l'information, de la publicité et des vidéos." Je crois que 2008 va être très active sur le plan des changements majeur dans l'industrie. On le sait tous que les gens passe de plus en plus de temps devant leur écran d'ordi que devant la télé ou autre. Il faut que l'industrie le comprenne et c'est ce qui arrive présentement.

mardi 4 décembre 2007

Exposition des étudiants de médias interactifs


Exposition organisée par les finissants du baccalauréat en communication médias interactifs de l'École des médias de l'UQAM. C'est une exposition des installations conçues au cours de la session d'automne 2007.

Quand : Le 13 et 14 décembre 2007, de 17h00 à 22h00

Où : Coeur des Sciences, UQAM
200, rue Sherbrooke Ouest (coin rue Jeanne-Mance) Métro Place-Des-Arts
SH-4800, Pavillon Sherbrooke, UQAM

Admission : Entrée Libre

Information : 514-839-5937, www.multimedia.uqam.ca/mi05

dimanche 2 décembre 2007

La nouvelle réalité

Le monde des médias vie présentement plusieurs changements importants sur l’aspect diffusion du contenue et aussi sur les principaux modèles d’affaires. Maintenant, c’est le producteur qui devient son propre diffuseur et distributeur de contenu médiatique en quelque sorte. Le meilleur exemple est celui des têtes à claques. Vous me direz peut-être que cet exemple est un peu « démodé » par la grande popularité du phénomène TAC. Cependant, il reflète bien la tendance qui s’installe dans l’industrie médiatique. Tout d'abord, les TAC ont voulu allez à la télé. Aucun réseau n’a voulu de ce concept! Alors Salambo production à décidé de se lancer dans la diffusion web. Ça super bien fonctionné et maintenant, on parle d’entente avec Juste Pour Rire, Bell, le DVD, la boisson des TAC chez Couche tard, et les vêtements des TAC. Qui aurait dit que Michel Beaudet aurait autant de succès avec ses petites poupées. Maintenant la télé et le web vont devenir de plus en plus complémentaires. Un va sans l’autre maintenant. Par exemple comme Le Cas Roberge avec ses petites capsules bien intéressantes sur le net. Je crois qu’internet va devenir une usine à projet pilote pour certains produits destiné à la télé pour les prochaines années à venir. Juste le phénomène TAC est un bon exemple. Le pouvoir est maintenant rendu aux créateurs qui deviennent producteurs et distributeurs de leur propre contenu. Il y a beaucoup d’argent à faire dans ce modèle d’affaires. La preuve a été faite avec Michel Beaudet. Je crois que la convergence des médias ne débute pas seulement par la télé. Il peut y avoir le chemin contraire, partir de l’internet et terminer à la télé ou au cinéma. Il va y avoir encore beaucoup de chambardement à venir dans cette industrie pour le meilleure ou le pire reste à venir. Tout dépend qui va influencer la vague de changement.


Voici une liste plus complète qui vient compléter les exemples de cas qui pourrait émerger sur la télé. L'article de Martin Lessard : métarmorphose de la télé, en fait un bon portrait.